Gestion des risques de non-conformité : Qu’en est-il pour le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ?

Abstract

L’intensification des pressions économiques, la globalisation des marchés et l’évolution des technologies financières ont favorisées la croissance des crimes financiers notamment celui du blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme (BC/FT). Cependant, il est impossible de décrire l’univers des différentes méthodes que les criminels utilisent pour blanchir l’argent sale 1 (M. DJAZIRA, 2016).

Ce phénomène est régi par un cadre législatif et réglementaire qui se base sur les recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI) qui demeurent le cadre normatif de référence pour l’implémentation efficace des mesures de prévention, de détection et d’atténuation des risques de BC/FT. Dans le cadre de ce travail on cherchera à répondre à la problématique suivante : L’instauration d’une approche de contrôle basée sur les risques BC/FT est-elle suffisante pour la lutte contre ce phénomène ? L’objectif de notre travail est d’analyser les répercussions durables du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme sur le management et d’identifier les lacunes et vulnérabilités à combler pour renforcer le dispositif de lutte contre ce crime financier et ce à travers une méthode de recherche qualitative qui a porté sur l’évaluation de la suffisance de la mise en place d’une approche basée sur les risques pour lutter contre le BC/FT, au niveau de 10 établissements financiers (forme juridique SA) à Casablanca (Maroc) via 10 entretiens semi-directifs à réponses libres.