La finance verte au Maroc : défis et perspectives du prêt écologique au secours du développement durable
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.13685669Keywords:
finance verte, développement durable, RSE, prêt vert, entreprises, banques, charte de l'environnement, sauvegarde de l'environnement, projet vert, principes du prêt vert, les obligations vertes, juridicisation, investissement durable, contrat de prêt vert.Abstract
La finance verte, aussi connue sous les termes de finance durable ou éthique, s'affirme comme un paradigme émergent répondant aux préoccupations croissantes concernant la sauvegarde de l'environnement et l'impératif de promouvoir le développement durable. Son objectif primordial réside dans l'orientation des flux financiers vers des projets et initiatives dédiés à la préservation de l'environnement, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la promotion d'une économie qui accorde une priorité à la sauvegarde de la biodiversité.
Or, les dimensions essentielles de la finance verte se déclinent, primo, dans la promotion des investissements orientés vers des projets favorisant la durabilité environnementale, tels que les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la gestion durable des ressources naturelles. Deuzio, les projets financés sous l'égide de la finance verte doivent répondre à des critères environnementaux stricts, afin d'être conformes aux principes internationaux de durabilité. Ces critères incluent des normes de performance environnementale, des évaluations de l'impact écologique et d'autres mesures pertinentes pour la sauvegarde de l'environnement.
Toutefois, en l'absence d'un cadre juridique explicite et rigoureux, le risque de « greenwashing » se manifeste, où certains projets peuvent se revendiquer abusivement comme écologiques dans le but d'attirer des investisseurs. Dès lors, la transparence et la vérification deviennent impératives pour prévenir de telles pratiques frauduleuses. En conséquence, il est crucial que les institutions financières, telles que les banques, les fonds d'investissement et les compagnies d'assurance, intègrent des critères environnementaux stricts dans leurs processus décisionnels d'investissement et promeuvent des pratiques financières responsables.
L'enjeu majeur de la finance verte réside dans la réorientation des flux financiers du secteur traditionnel vers des projets centrés sur la sauvegarde de l'environnement. En favorisant le développement de secteurs tels que les énergies renouvelables, elle contribue activement à atténuer les impacts environnementaux néfastes. En essence, la finance verte incarne une approche novatrice visant à harmoniser les intérêts financiers avec les exigences de durabilité environnementale, jouant ainsi un rôle fondamental dans la transition vers une économie plus écologique et résiliente.
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