L’intention entrepreneuriale des étudiants des filières « Sciences dures » au Cameroun : une analyse PLS de la méthode des équations structurelles de l’effet médiateur de l’éducation entrepreneuriale

Abstract

L’entrepreneuriat est un des piliers stratégiques pour la création des emplois et des richesses d’une nation. L’entrepreneur, figure emblématique de la théorie Schumpétérienne, est un individu innovateur et moteur de la croissance économique. Partant de là, plusieurs pays voient dans l’encouragement à la création de nouvelles organisations, comme une voie stratégique prometteuse pour doper de manière permanente le tissu entrepreneurial. Le Cameroun n’en est pas en reste. Dans notre contexte, des politiques d’incitation et d’appui à la création d’entreprises ont été mises en place pour encourager, entre autres, les diplômés de l’enseignement supérieurs. Il semble donc important d’œuvrer pour rendre le dispositif universitaire plus performant en termes de sensibilisation, de formation et d’accompagnement des diplômés de l’enseignement supérieur qui souhaitent entreprendre. Pour y parvenir, les principaux acteurs doivent prêter une oreille attentive regard attentif sur les facteurs qui influencent l’intention des étudiants en vers la création d’entreprise. Théoriquement, l’article s’associe la théorie du comportement planifié d’Ajzen (1991) et le modèle de la formation de l’événement entrepreneurial (Sokol et Shapero 1982). Empiriquement, nous avons fait le choix de la méthode des équations structurelles (MES) qui permettent d’analyser les différentes relations causales du modèle conceptuel. Les résultats montrent que le modèle de l’intention est partiellement validé, sous l’effet médiateur de l’éducation entrepreneuriale sur la désirabilité dans le contexte des étudiants camerounais de filière « sciences dures » avec une variance expliquée de 62.9% et des relations hypothétiques partiellement significatives entre les variables antécédentes du modèle.