CENTRES DE GESTION AGRÉÉS ET PERFORMANCE DES ENTREPRISES DU DISTRICT D’ABIDJAN
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.8330759Keywords:
Gouvernance, Secteur informel, CGA, Entreprises adhérentes.Abstract
Le secteur informel occupe 40 % de la part du commerce dans le district d’Abidjan et 28,5 % de l’industrie abidjanaise (Brilleau et al, 2005). La prépondérance du secteur informel dans l’économie de la plupart des pays africains au sud du Sahara en général et en particulier dans le district d’Abidjan serait donc un facteur explicatif du ralentissement de la croissance économique. Dès lors, il est apparu nécessaire de réduire le poids de ce secteur dans l’économie. Cela passe nécessairement par une tentative de formalisation de ce secteur. Dans cette étude nous nous intéressons à la relation qui existe entre les centres de gestion agréés et la performance des entreprises du district d’Abidjan. Pour établir nous avons nous avons eu recours à la Propensity Score Matching (PSM) ou méthode d'appariement par score de propension puis à la méthode des doubles différences. Les résultats obtenus montrent que le modèle de gouvernance singulier adopté par la Côte d’Ivoire, caractérisé par un régime de gestion privée fondé sur le modèle des sociétés de capitaux contrairement à la directive communautaire, conduit certains acteurs à mettre en avant leurs intérêts privés sur les missions publiques assignées au dispositif. Bien que le bilan des CGA sur la période 2003-2020 soit positif au regard de sa contribution aux objectifs économiques et fiscaux, certains acteurs clés notamment les Experts comptables et les Directions régionales affichent une mauvaise perception du dispositif, d’où leur faible implication.
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